Sexologie

La sexologie est l’étude de la sexualité humaine et de ses troubles.

La sexologie étudie tous les aspects de la sexualité, à savoir le développement sexuel, les mécanismes des rapports érotiques, le comportement sexuel et les relations affectives, en incluant les aspects physiologiques, psychologiques, médicaux, sociaux et culturels.

La sexologie, dans sa forme moderne, est une science récente qui s’est développée à la fin du XXe siècle. Elle est au carrefour de plusieurs disciplines, comme la médecine, les statistiques, l’épidémiologie, la biologie et les neurosciences, la criminologie, l’histoire, la psychologie et la sociologie.

Elle étudie également la sexualité de certains groupes particuliers, comme les handicapés, les enfants et les personnes âgées, mais étudie aussi les pathologies sexuelles telles que les dysfonctions sexuelles, l’obsession sexuelle, les violences sexuelles et les perversions.

La sexologie traite également des sujets particuliers comme l’avortement, le contrôle des naissances, l’abus sexuel, les nouvelles techniques de reproduction ou la santé sexuelle.

William Masters et Virginia Johnson

William Howell Masters (27 décembre 1915 – 16 février 2001) et Eshelman Johnson (née le 11 février 1925) sont des sexologues américains. Ils furent pionniers en matière de sexologie humaine ; ils ont étudié dans leur laboratoire, des centaines de couples et d’individus.

William Masters était gynécologue. Avant ses travaux sur la sexualité, il s’est illustré dans la gynécologie « académique », en décrivant en particulier le syndrome de Masters et Allen, avec un confrère. Il débute ses recherches en sexologie en 1957. Il est rejoint ensuite par la psychologue Virginia Johnson.

Ils ont décrit quatre phases dans le « cycle sexuel », tant féminin que masculin :

Phase d’excitation
Phase en plateau
Orgasme
Résolution

Après une phase de recherches cliniques, Masters et Jonhson ouvrent une clinique pour traiter les troubles sexuels de couples, et sont les premiers à proposer une sexothérapie. Leurs principes thérapeutiques sont d’ordre cognitivo-comportementalistes.